Édition du jeudi 27 juin 2019
Le sentiment de déclin des centres-villes augmente, selon un sondage
Le sentiment que les centres-villes périclitent augmente au sein de la population, selon une enquête CSA publiée mercredi qui montre que 44 % des Français (+2) jugent leur centre-ville sur le déclin, dont 54 % parmi les villes de moins de 50 000 habitants.
Selon cette étude menée pour le groupe de communication Clear Channel et l'association Centre-ville en mouvement présidée par le député LREM Patrick Vignal, ce sentiment se creuse à mesure que l'on s'éloigne de Paris et des plus grandes villes.
Ce tableau est cependant éclairci par un engouement affiché pour les centres-villes. Ainsi, 78% des Français interrogés disent se rendre au moins une fois par semaine dans leur centre-ville, une hausse de cinq points par rapport à l'année précédente.
La crise des « gilets jaunes » a eu un impact certain mais modéré sur la fréquentation : 19 % des personnes interrogées ont diminué leurs venues en raison du mouvement. Une proportion qui grimpe au-delà de 40 % à Paris.
Autre évolution marquante mise en lumière par ce baromètre annuel, le fort développement du sentiment d'attachement au centre-ville (72 %, +14). « Je vois bien l'attachement qui réapparaît pour les centre-villes », a commenté la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault lors de la présentation de cette étude, en notant le « déclin de l'attrait pour les grandes surfaces ». De ce fait, « les friches commerciales » à la périphérie notamment « vont être un vrai sujet pour les villes », a ajouté la ministre, présente aux côtés du patron du MoDem François Bayrou qui accueillera dans sa ville de Pau les 3 et 4 juillet les 14e assises des centres-villes.
Jacqueline Gourault a également vanté les mérites du programme gouvernemental « Action cœur de ville » qui « marche bien ». Déployé depuis un an auprès de 222 villes, ce dispositif doit permettre de mobiliser 5 milliards d'euros sur cinq ans pour ramener des habitants et des commerces dans les centres-villes délaissés.
L'enquête montre aussi que l'avenir du centre-ville sera l'un des enjeux forts des élections municipales de 2020, les maires étant identifiés comme les acteurs les plus légitimes pour agir sur la modernisation. Les Français interrogés attendent notamment en priorité des commerces alimentaires, des transports en commun et des services administratifs.
L'enquête CSA pour Centre-Ville en mouvement et Clear Channel a été réalisée en ligne du 2 au 10 mai auprès de 1 006 personnes, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. (AFP)
Selon cette étude menée pour le groupe de communication Clear Channel et l'association Centre-ville en mouvement présidée par le député LREM Patrick Vignal, ce sentiment se creuse à mesure que l'on s'éloigne de Paris et des plus grandes villes.
Ce tableau est cependant éclairci par un engouement affiché pour les centres-villes. Ainsi, 78% des Français interrogés disent se rendre au moins une fois par semaine dans leur centre-ville, une hausse de cinq points par rapport à l'année précédente.
La crise des « gilets jaunes » a eu un impact certain mais modéré sur la fréquentation : 19 % des personnes interrogées ont diminué leurs venues en raison du mouvement. Une proportion qui grimpe au-delà de 40 % à Paris.
Autre évolution marquante mise en lumière par ce baromètre annuel, le fort développement du sentiment d'attachement au centre-ville (72 %, +14). « Je vois bien l'attachement qui réapparaît pour les centre-villes », a commenté la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault lors de la présentation de cette étude, en notant le « déclin de l'attrait pour les grandes surfaces ». De ce fait, « les friches commerciales » à la périphérie notamment « vont être un vrai sujet pour les villes », a ajouté la ministre, présente aux côtés du patron du MoDem François Bayrou qui accueillera dans sa ville de Pau les 3 et 4 juillet les 14e assises des centres-villes.
Jacqueline Gourault a également vanté les mérites du programme gouvernemental « Action cœur de ville » qui « marche bien ». Déployé depuis un an auprès de 222 villes, ce dispositif doit permettre de mobiliser 5 milliards d'euros sur cinq ans pour ramener des habitants et des commerces dans les centres-villes délaissés.
L'enquête montre aussi que l'avenir du centre-ville sera l'un des enjeux forts des élections municipales de 2020, les maires étant identifiés comme les acteurs les plus légitimes pour agir sur la modernisation. Les Français interrogés attendent notamment en priorité des commerces alimentaires, des transports en commun et des services administratifs.
L'enquête CSA pour Centre-Ville en mouvement et Clear Channel a été réalisée en ligne du 2 au 10 mai auprès de 1 006 personnes, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. (AFP)
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